Depuis quelque temps, le monde Linux est tout excité : Fedora 42 est arrivé, Ubuntu 25.04 a pointé le bout de son nez… et moi, comme beaucoup, j’ai replongé dans cette quête infinie et presque mystique : trouver la distribution parfaite.
Mais avant de vous raconter mes dernières aventures dans le monde merveilleux du distro-hopping, remettons un peu de contexte.
Debian, c’est cette distribution mythique, fondée en 1993, qui a servi de base à tant d’autres projets (coucou Ubuntu !). Sa version stable actuelle s’appelle Bookworm (Debian 12), sortie en juin 2023. C’est une distro réputée pour sa stabilité, sa fiabilité et sa communauté engagée. Pas la plus "bling-bling", mais clairement une valeur sûre.
À la recherche de la perle rare
Comme beaucoup d’utilisateurs Linux, je suis parfois pris d’une fièvre soudaine : celle de changer de distribution, de voir si "l’herbe est plus verte ailleurs".
Fedora 42, tout juste débarquée, m’a vraiment tapé dans l’œil. Franchement : c’est propre, fluide, efficace. Le bureau GNOME y est parfaitement intégré, l’expérience utilisateur est soignée, et la documentation est au top.
J’ai même testé Fedora KDE, histoire de varier les plaisirs.
Mais voilà : je suis un gars du monde Debian. J’ai mes habitudes, mes repères, et Fedora me donne parfois l’impression d’être dans une maison témoin : tout est beau, mais je ne sais pas encore où ranger mes chaussettes :D
J’ai aussi testé Ubuntu 25.04. Fonctionnel, rapide, stable (?!! : mouais, y'a encore des trucs vraiment bizarres, qui plantent par-ci, par-là... et ce n’est pas une LTS).
Mais... Ubuntu, c’est aussi Canonical. Et disons que certaines de leurs décisions récentes ne résonnent pas trop avec ma philosophie du Libre. J’ai du mal avec le côté un peu "corporate" qu’a pris cette distribution au fil des ans.
Bref, j'ai retesté Ubuntu... voila...
Un usage polyvalent, une exigence particulière
J’utilise Linux tous les jours, pour tout : développement web (PHP, HTML, NodeJS, ...), bureautique, navigation et même un peu de gaming (très basique, certes, mais tout de même).
Je demande donc à ma distribution d’être polyvalente, solide et prévisible. Et là-dessus, Debian 12 fait très bien le boulot.
J’ai bien tenté un passage à Debian 13 (Trixie, actuellement en testing). Sur le papier, tout allait bien. Mais dans les faits, ma GTX 1650 et son foutu driver Nvidia ont décidé de me rappeler que le progrès a un prix : freeze complet après chaque mise à jour du noyau à cause du service nvidia-persistenced... :/
Quant aux pilotes Nouveau, ils ne permettent pas d’utiliser mes deux écrans 34 pouces en 75 Hz chacun. L’un d’eux finit avec une barre scintillante en haut de l’écran, comme une vieille VHS mal rembobinée :(
La conclusion (temporaire)
Du coup, pour l’instant, je reste fidèle à Debian 12. Je continue mes expérimentations avec Fedora dans des machines virtuelles, en mode laboratoire. Et j’attends patiemment la sortie de Debian 13 en version stable, qui devrait arriver dans quelques semaines.
Peut-être que je changerai un jour. Peut-être pas. Mais pour le moment :
I use Debian, by the way.
Olivier Prieur
Geek quinqua nivernais fan d'ovalie, de musique, de linuxeries et de Net.
Portfolio : https://www.olivierprieur.fr
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